lundi 1 septembre 2008

Pauline Marois, l'éthique et culture religieuse et ses promesses faites aux écoles évangéliques

Pauline Marois, initiatrice du cours d'ECR

Voici quelques paragraphes tirés de Laïcité et religions : Perspective nouvelle pour l'école québécoise publié par le Ministère de l'Éducation en 1999 qui mettent en lumière le rôle de Mme Pauline Marois dans l'élaboration du cours d'éthique et de culture religieuse.
« C'est dans ce contexte que la ministre de l'Éducation, Mme Pauline Marois, a mis sur pied le Groupe de travail sur la place de la religion à l'école en octobre 1997. Elle lui a confié le « mandat général d'examiner la question de la place de la religion à l'école, de définir les orientations pertinentes et de proposer des moyens en vue de leur mise en œvre ». Afin de mieux saisir la raison d'être de ce mandat, il convient d'abord d'analyser le contexte dans lequel il a été formulé. Nous préciserons ensuite sa portée et la manière dont nous entendons nous en acquitter. » (p. 1 [introduction])
[...]
« La ministre s'interrogeait enfin sur la pertinence que « tous les élèves reçoivent une certaine formation au sujet du phénomène religieux, des cours de culture religieuse intégrant les diverses grandes traditions, des cours d'histoire des religions ». Pour répondre à ces interrogations, elle annonçait son intention de créer un groupe de travail « aux fins d'étudier l'ensemble de la question de la place de la religion à l'école » et de soumettre ensuite son rapport « à la Commission de l'éducation de l'Assemblée nationale qui pourrait entendre l'ensemble des groupes qu'intéresse cette question ».

Voilà donc le contexte dans lequel a été créé notre groupe de travail. Mais il faut savoir aussi que celui-ci se prolonge dans l'avenir en raison de deux rendez-vous importants auxquels la loi convie, d'une part, le gouvernement du Québec, d'autre part, l'ensemble des écoles du Québec. » (p. 7)

Promesses non respectées de Mme Marois aux écoles évangéliques

C'est la même Pauline Marois qui avait déclaré autrefois aux évangéliques, lorsque leurs écoles étaient menacées, que ces écoles resteraient ouvertes. Promesse qui ne fut pas respectée. Cet évènement poussa Glenn Smith de la Table de concertation protestante à écrire les lignes suivantes dans une lettre signée par lui et Éric Lanthier en 2005 :
« [...] la Table vous invite à être sensible à la présence des minorités culturelles et religieuses. Vous n'êtes pas sans savoir que, plus que toute autre, la communauté protestante de toutes les régions du Québec a accusé de grandes pertes à cause des changements déjà mentionnés. Mme Marois, ministre de l'Éducation de l'époque, nous avait promis, par écrit, que son gouvernement ne fermerait pas nos écoles; une promesse qu'elle n'a pas tenue. Elle a préféré restreindre le droit des parents en fermant, en juillet 2000, et sans raison valable, 11 écoles franco-protestantes subventionnées. Or, ces écoles publiques performantes étaient enrichissantes pour leur milieu, voire un modèle de complémentarité sociale et culturelle. En fermant ces communautés scolaires, le gouvernement péquiste lançait un signal clair : l'école n'appartient plus aux parents mais à une machine étatique vouée à imposer un modèle uniforme. Or, au Québec, la communauté franco-protestante québécoise représente une minorité ayant perdu ses droits constitutionnels, et ce, sans son consentement. »

1 commentaire:

Durandal a dit…

Pauline Marois, c'est son partis qui a fait fermer mon école chrétienne quand j'étais enfant.

Je m'en souviens... et c'est pourquoi je ne voterait jamais ni pour elle, ni pour son parti.